Manifeste - revenir à soi
Quand le corps, l’émotion et la conscience se remettent à dialoguer
retrouver du sens
Vous analysez, vous comprenez… et pourtant, rien ne bouge.
Parce qu’à force de tout analyser, on devient le héros de son propre récit. On tourne en rond dans l’histoire qu’on se raconte, sans réussir à faire le pas de côté.
On reste dans la tête, alors que le mouvement, lui, commence dans le corps. S’il n’y a pas de relâchement à l’intérieur, il n’y a pas de place pour autre chose.
Ce qui fait bouger les choses, ce n’est pas le “pourquoi”.
C’est le moment où l’on commence à sentir ce qui est là —
les tensions, les émotions, les blocages, les zones qu’on voudrait éviter. C’est le moment où l’on cesse de chercher à l’extérieur, pour revenir à l’intérieur de soi.
Lâcher, pour laisser circuler
Quand le corps et la conscience relâchent ce qui était retenu
Les émotions bloquées ne sont pas des ennemies : ce sont des signaux. Elles cherchent un espace pour circuler, pour se libérer. Et pour cela, il faut des lieux où déposer, respirer, sans avoir à expliquer.
Oui, les mots sont nécessaires pour accueillir. Mais encore faut-il qu’ils puissent nous traverser — tête et corps réunis. Souvent, si rien ne change, c’est parce que l’histoire s’est figée : le mental veut garder le contrôle, il résiste à la sensation. Pour remettre du mouvement, il faut changer d’angle.
C’est de ce constat qu’est née l’approche psychosensorielle : une approche vivante, que j’ai créée pour relier la conscience, le corps et l’émotion. Elle invite à ressentir, à traverser, à accueillir, pour que la clarté émerge naturellement — pas comme un concept, mais comme une évidence.
Le changement, ce n’est pas une idée. C’est une expérience.
C’est souvent en descendant dans le corps, dans le sensible, qu’on retrouve ce qu’on croyait avoir perdu : le mouvement, la respiration, la présence à soi.
Le mouvement ne s’arrête jamais, il s’approfondit.
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